Assassin’s Creed : au secours, je m’ennuie !

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On pourra dire qu’on l’a attendu celui-là. LE jeu next-gen. LA nouvelle license d’Ubisoft. On l’a attendu, moi en premier.

Assassin’s creed conte l’histoire d’un assassin, Altair, appartenant à une confrérie au temps des croisades. Contexte historique et politique houleux, un héros charismatique mais impétueux et arrogant, un scénario original (au début… car je suis pas allé très loin) ; le tout arrosé de graphisme et animation « next-gen ».

C’est d’ailleurs le graphisme qui a fait autant vendre le jeu, le choc est frontal ; on se prend un grand coup de (Appolo) Creed.

Etat des lieux :

Les décors sont fouillés, l’architecture respectée et magnifiée, la lumière est cinématographique ; on sent d’ailleurs une grande influence sur l’étalonnage colorimétrique du jeu venant de Kingdom of Heaven de Sir Ridley Scott ; les animations sont criantes de vérité, l’enrobage-habillage graphique est somptueux ; la foule dans les villes est impressionante ; la bande-son est totalement adéquate, l’ambiance est donc au rendez-vous…
Mais qu’est-ce qui fait donc que je m’ennuie alors ?

Le gameplay. Le sacro-saint gameplay !

Tout d’abord le jeu vous laisse le choix entre deux degrés d’action, actif et passif, toutes deux gérées par les gâchettes du pad. Chaque degré d’action vous offre plusieurs types de manipulation (courir/marcher, Disperser/pousser un passant etc. etc). Tout cela vous servira à être discret, comme se fondre dans la foule ou à être vindicatif et donc attaquer. Le problème est donc que l’on passe son temps à chercher quel mode pour quelle action, on s’emmêle vite les boutons. D’ailleurs le jeu ne s’y trompe pas puisque qu’il vous rappelle sans cesse les commandes… Pour moi il y a donc trop de boutons.
Et inversement, ce qui faisait le charisme de Prince of Persia : la grimpe, perd ici tout son attrait, car il suffit de laisser enfoncé un seul bouton pour grimper un immeuble de 5 étages, le personnage fait tout, tout seul. Aucun plaisir.
Les combats : énorme problème ; les créateurs ont voulu tellement de réalisme que les animations sont atrocement lentes en réactivités ; on est donc soit en retard ou soit en avance, sachant que certains coups spéciaux demandent d’être synchrone avec l’adversaire ; on s’arrache vite les cheveux.
Les villes sont immenses et belles, soit, mais les actions a y mené sont extrêmement répétitives et vite lassantes. On traverse des rues aux personnages à discours redondants, on ne peut accéder à certains endroits de la ville qu’après avoir passé certaines phases ou épreuves… Le jeu devient donc en fait assez linéaire et répétitif… Beaucoup de commandes mais peu de choix, on tombe vite dans du Splinter Cell.

A part être extrêmement beau, ce jeu ne m’amuse en aucune façon, je passe ma vie à chercher les commandes, les actions et comprendre ce que les développeurs me veulent…

En résumé j’ai plus l’impression d’être dans une sorte de film interactif que dans un jeu où le contrôle et la maîtrise prédominent.
Énorme déception, je ne le finirai pas.

Manu

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