Zelda : Phantom Hourglass, trop stylet !

Zelda Phantom Hourglass

D’habitude je ne suis pas du genre à être fou des jeux sur console portable. Ils me servent souvent que de passe-temps fugace sur les trajets en métro, train ou avion (rayez les mentions inutiles). Il n’y a qu’un jeu portable que j’ai fini jusqu’au bout : Nintendogs.
Nan j’déconne, j’en ai fini aucun.

Zelda, si il est utile de présenter, est l’une des plus grosse et des plus anciennes séries (licence) de la firme Nintendo : 25 ans ! Un quart de siècle au cours duquel nous avons été régalé d’épisodes sur toutes les consoles de la marque: tous des hits ! (d’après les professionnels et les fans).

Je l’avoue, je n’ai jamais été un fan de cette série (surtout l’épisode Twilight Princess sur Wii/Gamecube). Mais au vu des premières images et des premiers échos du dernier et premier épisode exclusif sur DS ; je fus assez emballé et impatient de m’y essayer.

Les concepteurs ont choisi de reprendre l’esthétique de l’opus sur Gamecube : The Wind Waker. Esthétique très enfantine et simplifiée à l’allure d’un cartoon (on dit Cel-shadé dans le milieu) qui lui a valu une volée de bois vert à sa sortie ; les fans se sentant trahis par ce choix graphique. Moi j’aimais bien.

Le rendu, tout en 3D s’il vous plait, assure vraiment sur la pourtant limitée portable Nintendo.
Cette nouvelle aventure commence là ou The Wind Waker s’était terminée… Dans la mer.

Petit résumé :

Vous dirigez l’éternel héros de la saga : Link, un drôle de petit elfe, de vert tout vêtu, à la recherche de sa jeune amie Tetra enlevée par un bateau pirate fantôme (!). Vous partez donc, en quête de cette bicoque et de son trésor (bah oui, qui dit pirate dit trésors !). Vous serez accompagné de votre acolyte pas vraiment intrépide Linebeck et ainsi vous sillonnerez des mers inconnues à bord de son navire.

Au cours de vos pérégrinations, vous rencontrerez moult personnages très drolatiques, découvrirez mille lieux et réunirez une pelletée d’armes et accessoires aux utilités diverses et variées vous aidant dans votre aventure à résoudre énigmes et à pourfendre vos ennemis. (Voilà pour la vue d’ensemble, ouf !).

Là où Nintendo a bien pensé le jeu c’est qu’il s’adresse autant aux néophytes de la série qu’aux aficionados ; on peut y jouer donc casual comme hardcore. De plus, sa grande intelligence dans le « tout maniable au stylet » fait que n’importe qui peut s’y essayer et immédiatement accrocher… Pour longtemps ! On utilise le stylet mais aussi le micro et parfois même la charnière de la console ! (je vous laisse découvrir comment). Aucun bouton n’est utilisé !

Jamais je me suis autant esclaffé devant un jeu, toutes les 10 minutes, je hurle un « c’est trop génial, c’est trop malin ! » tellement on sent qu’on a dépassé le cadre classique du gameplay. Jamais ce jeu ne pourrait être joué ailleurs que sur DS.

En effet, vous utilisez le stylet pour déplacer votre personnage sur l’écran comme un joystick (je trace vers la droite, Link va vers la droite, je reviens au centre, il s’arrête. Etc. etc.), vous tapotez l’écran pour donner des coups d’épées, vous tracez des cercles rapides autour du héros pour tournoyer et ainsi se débarrasser avec votre lame de la nuée d’ennemis qui vous encerclaient.

Quand vous récupérez par exemple, un boomerang, il vous suffit de le sélectionner sur l’écran et de tracer son futur parcours, et dès l’instant où vous relâchez le stylet de l’écran, Link lance le boomerang qui suivra votre tracé (attention aux murs !) ; objet très pratique pour se débarrasser d’ennemis (et pour les taper dans le dos… Rhooo c’est pas bô ça !) ou pour actionner des mécanismes. Là je ne vous parle que d’un objet, imaginez toutes les possibilités ! …Non, bah Nintendo s’en est chargé ; donc je ne dévoile rien de plus.

Le stylet sert aussi sur les cartes, terrestres (sur les îles) et marines (…Je dois préciser là ?). Vous allez être amené à visiter beaucoup de lieux et souvent vous obtiendrez des informations ; et si vous jouez occasionnellement comme moi (parce que vous devez travailler en fait ou si vous êtes un grand amnésique) ; il est important de noter ces renseignements. Vous pouvez donc prendre des notes, mettre des croix (pour les trésors ou autres portes secrètes…) directement sur la carte et ce qui paraissait comme accessoire devient indispensable car c’est une réelle fonction du jeu ! Comme quand un habitant d’une île va vous donner l’emplacement de l’entrée d’une cave secrète que vous ne pourrez trouver qu’en traçant sur votre carte la croisée de deux axes ; et pour découvrir ces coordonnées vous devrez parcourir l’île (aussi grande que l’apart’ de Greg, donc ça va) et prendre des repères… Où ?… Sur la carte. Génial vous dis-je.

Sur les cartes marines (sur lesquelles vous pourrez aussi noter l’emplacement de trésors et îles perdues) vous utilisez le stylet pour tracer votre itinéraire ; puis aussi sur l’écran du bas (ils s’inversent suivant les fonctions) vous vous livrez à quelques joutes navales à coups de canon, de saut de bateau (et oui) et de récupération de trésor (après avoir trouvé et installé une grue sur votre coque de noix).

Ce ne sont que peu d’exemple de la foison de trouvailles et de l’ingéniosité qu’ont insufflées les développeurs à ce jeu.

Même si l’histoire est convenue, les personnages sont hautement charismatiques, les situations énormément comiques et la jouabilité, LA jouabilité est exceptionnelle. On commence et l’on ne s’arrête plus avant longtemps.

Même si on n’est pas fan de Zelda ou de portable, ce jeu justifie à lui seul l’achat d’une DS, tout comme Wii tennis a justifié l’achat de console Wii (enfin pour Greg). Ce jeu m’a littéralement emporté (je n’ai pas joué à autre chose pendant des semaines) et reste comme le meilleur jeu sur portable à mes yeux à ce jour.

Du plaisir pur.

Manu

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